D'habitude, c'est plutôt lui qui mène les interviews, mais là, pour une fois, Jacques Gipar a accepté de répondre à nos questions sur son nouvel album... Cette interview est disponible sur le site des Éditions Paquet
Jacques
Gipar, merci de nous recevoir. La collection Calandre sort le cinquième album
de vos aventures, ça commence à faire du chemin !
JG : Oui, je roule toujours
beaucoup dans mes aventures ! (rires) C’est vrai qu’on a l’impression qu’on
vient juste de commencer la série ; mais avec ces cinq albums, effectivement,
ça commence à compter...
Cette
fois-ci, on vous retrouve à Marseille, en plein règlement de compte.
JG : C’est ça. Et comme j’ai pu
le constater, la violence d’aujourd’hui à Marseille n’est pas nouvelle ! Tout
comme le trafic de cigarettes, qui existait déjà dans les années 1950.
C’est donc
une histoire de cigarettes ?
JG : La Guerre des Blondes ! En
arrivant à Marseille, J’ai pris deux braves types qui faisaient de l’autostop.
Mon bon cœur m’a joué un sale tour : en fait, ils étaient poursuivis par la
pègre et cherchaient à fuir la ville ! À peine embarqués, une grosse Vedette
nous a pris en chasse !
Une Vedette
?! Un bateau ?
JG : Non ! C’est une Ford des
années 50 ! On va la retrouver tout au long de l’histoire, c’est elle la
Vedette de l’album ! (rires) Je croyais qu’elle pourchassait les deux types,
mais je vais rapidement m’apercevoir que son conducteur m’en veut personnellement
! J’étais juste parti là-bas pour un reportage, mais je me retrouve vite bien
mouillé dans cette histoire. Et si les Marseillais ont la réputation d’être
bavards, quand il s’agit de choses sérieuses, ils deviennent soudainement muets
!
Va-t-on retrouver
Petit-Breton et le commissaire Bornichard dans cette nouvelle aventure ?
JG : Ah ça, Petit-Breton, à
Marseille, il est dans son élément, avec tous les petits malfrats qui trainent
là-bas, il a plein d’amis ! Quant à Bornichard, on se retrouve souvent sur
les mêmes affaires en fonction de l’actualité et c’est logique : lui travaille
pour la Sûreté Nationale, moi pour France-Enquêtes !
Vos rapports
sont souvent houleux !
JG : C’est normal, il est
prisonnier de la légalité, et ça l’énerve que je puisse de temps en temps m’en
affranchir. Il pourrait d’ailleurs me remercier car je l’ai quand même pas mal
aidé à éclaircir quelques affaires. Mais il ne me fait pas de cadeau et je
crois même qu’il aimerait bien me coffrer !
J’ai cru
comprendre que cette aventure ne se termine pas à la fin de l’album ?
JG : Oui et non. L’enquête que j’ai
menée à Marseille a pris beaucoup d’ampleur et un seul volume ne suffisait pas
à tout raconter... Mais on pourra les lire séparément : « Trafic sur la Grande
Bleue» est une histoire complète, un règlement de compte personnel. La suite,
ce sera « La Station du Clair de Lune ».
Marrant, ce
titre, vous pouvez nous en dire plus ?
JG : Je préfère ménager le suspense...
Mais si je vous dis que Petit-Breton va devenir pompiste, ça vous donne déjà
une idée !
Merci
Jacques, et bonne route !
Trafic sur la Grande Bleue
Les aventures de Jacques Gipar - Tome 5
Thierry Dubois - Jean-Luc Delvaux
Éditions Paquet - Collection Calandre
48 pages - 13,50 euros
Trafic sur la Grande Bleue
Les aventures de Jacques Gipar - Tome 5
Thierry Dubois - Jean-Luc Delvaux
Éditions Paquet - Collection Calandre
48 pages - 13,50 euros
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